Vous voulez créer un site WordPress mais vous ne savez pas par où commencer ? Normal. Entre l’hébergement, le nom de domaine, les plugins, les thèmes et les réglages mystérieux, on a vite fait de se perdre.
La bonne nouvelle ? Créer son site WordPress en 2026 est devenu beaucoup plus simple qu’avant. Pas besoin de coder. Pas besoin d’être un génie de l’informatique. Il suffit de suivre les bonnes étapes dans le bon ordre.
Voici la checklist WordPress complète pour lancer votre premier site WordPress sans vous arracher les cheveux. Tout ce qu’il faut faire, rien de superflu.
Étape 1 : Choisir un hébergement WordPress (sans se faire arnaquer)
Votre site a besoin d’une maison sur internet. C’est ça, un hébergement web. Sans ça, votre site existe uniquement dans votre imagination et sur votre ordinateur.
Le problème ? Il existe 473 hébergeurs qui vous promettent tous la lune pour 2,99€ par mois. Spoiler : la lune, vous ne l’aurez pas. Vous aurez un serveur partagé avec 300 autres sites où tout rame dès qu’il y a 10 visiteurs.
Pour un site WordPress débutant, prenez :
- O2Switch : français, rapide, support en vrai français qui répond (5€/mois, meilleur rapport qualité-prix)
- Hostinger : pas cher, correct pour démarrer, mais le support peut mettre 3 jours (2-4€/mois)
- Infomaniak : suisse, écolo, fiable, un peu plus cher mais vous dormez tranquille (6€/mois)
Évitez les hébergements à 0,99€/mois. À ce prix-là, vous avez un hamster dans une roue qui fait tourner votre serveur. Ça marche, mais à peine.
Ce qu’il vous faut absolument :
- Minimum 10 Go d’espace disque (largement suffisant pour débuter)
- Certificat SSL gratuit inclus (le petit cadenas HTTPS, obligatoire maintenant)
- Installation WordPress en un clic (parce que l’installer à la main, c’est pour les masochistes)
- Support en français qui répond en moins de 48h (sinon vous allez pleurer)
La plupart des hébergeurs proposent une installation automatique WordPress. C’est exactement ce que vous voulez. Pas de ligne de commande obscure, pas de transfert FTP façon années 2000. Juste un bouton magique « Installer WordPress » et hop.
Étape 2 : Réserver votre nom de domaine (sans le regretter)
Votre nom de domaine, c’est l’adresse de votre site. Votre carte de visite numérique. Le truc que les gens vont taper (ou pas) dans leur navigateur.
Choisissez-le comme si vous nommiez votre enfant : vous allez vivre avec pendant des années. Évitez les trucs du genre « ma-super-entreprise-de-plomberie-paris-75.fr ». Personne ne retiendra ça. Même pas vous.
Les règles d’or :
- Court (maximum 15 caractères si possible)
- Facile à prononcer au téléphone
- Sans tirets, sans chiffres, sans lettres qui se ressemblent (o/0, l/1)
- En rapport avec votre activité (sauf si vous êtes Apple, mais vous n’êtes pas Apple)
Prix normal : 10 à 15€ par an. Si on vous fait payer 50€, on vous arnaque. Certains hébergeurs offrent le domaine la première année. Profitez-en, c’est gratuit.
Extension recommandée :
- .fr si vous ciblez la France (et seulement la France)
- .com pour l’international ou si le .fr est pris
- .ch pour la Suisse
Vous pouvez acheter votre domaine directement chez votre hébergeur. C’est plus simple. Tout au même endroit. Pas de jonglage entre 3 interfaces différentes.
Étape 3 : Installer WordPress (spoiler : ça prend 5 minutes)
Vous pensiez que l’installation WordPress allait vous demander 3 heures et un diplôme d’ingénieur ? Désolé de vous décevoir, c’est devenu ridiculement facile.
Connectez-vous à votre interface d’hébergement (cPanel, Plesk, ou un truc custom avec des couleurs flashy) et cherchez l’icône WordPress ou un bouton « Installation en un clic ».
Vous devrez remplir quelques champs :
- Nom du site : le nom de votre boîte ou projet
- Identifiant administrateur : PAS « admin ». Les hackers adorent « admin ». Mettez votre prénom ou n’importe quoi d’autre
- Mot de passe : Un vrai. Pas « 123456 ». Pas « motdepasse ». Un truc costaud avec majuscules, chiffres, caractères spéciaux. Votre ex ne doit pas pouvoir le deviner
- Email : le vôtre, celui que vous consultez régulièrement
Cliquez sur « Installer ». Attendez 2 minutes en sirotant votre café. Tadaaa, vous avez un site WordPress qui tourne.
Notez quelque part (un post-it, un fichier, tatoué sur votre bras) l’adresse de votre tableau de bord WordPress : monsite.fr/wp-admin
C’est votre cockpit. Votre bureau. L’endroit où vous reviendrez à chaque fois pour bidouiller votre site.
Étape 4 : Sécuriser WordPress (avant que les méchants n’arrivent)
Un site WordPress sécurisé, ça ne se fait pas « plus tard quand j’aurai le temps ». Ça se fait MAINTENANT. Avant que Dimitri de Moscou n’installe un casino en ligne sur votre page d’accueil.
Actions à faire immédiatement (genre, là, tout de suite) :
1. Changez le préfixe de base de données Si votre hébergeur vous demande le préfixe des tables lors de l’installation, mettez autre chose que « wp_ ». Genre « xyz_ » ou « prout_ » ou n’importe quoi. Les hackers automatiques cherchent « wp_ », vous venez de les semer.
2. Installez un plugin de sécurité Wordfence ou iThemes Security (les deux gratuits). Ils jouent les videurs de boîte de nuit : ils bloquent les tentatives de connexion louches et vous alertent si quelque chose cloche.
3. Sauvegardez automatiquement UpdraftPlus (gratuit). Il fait des sauvegardes WordPress automatiques sur Google Drive ou Dropbox. Si tout explose (et ça peut arriver), vous restaurez en 2 clics au lieu de tout refaire en pleurant.
4. Limitez les tentatives de connexion Le plugin Limit Login Attempts bloque les robots qui essaient 10 000 combinaisons de mots de passe par jour. Sans ça, ils finiront par trouver. C’est mathématique.
Ne négociez pas avec la sécurité. Un site WordPress piraté, c’est 3 semaines de galère à tout nettoyer, des nuits blanches, et potentiellement votre réputation dans le caniveau.
Étape 5 : Choisir un thème WordPress (l’erreur à 60 euros)
Votre thème WordPress, c’est l’apparence de votre site. La robe de soirée ou le costume trois-pièces. Choisissez mal et vous aurez l’air d’un clown. Choisissez bien et les gens vous prendront au sérieux.
La tentation : acheter un thème premium ultra-design à 60 balles qui fait tout, partout, tout le temps. Le problème : il fera tout lentement, buggera avec vos plugins, et vous passerez 8 heures à désactiver les 47 fonctions dont vous n’avez pas besoin.
Mes recommandations pour un premier site :
- Astra : gratuit, rapide comme l’éclair, personnalisable à souhait
- Kadence : gratuit, moderne, parfait si vous ne savez pas ce que vous faites
- GeneratePress : gratuit, léger, adoré des experts SEO
Ces thèmes WordPress gratuits sont meilleurs que 90% des thèmes payants. Vraiment. Pas de blague marketing. Ils sont juste mieux codés, plus rapides, moins bourrés de trucs inutiles.
Installation (niveau maternelle) : Apparence > Thèmes > Ajouter > Recherchez « Astra » > Installer > Activer
Ensuite, importez un modèle de départ (starter template) depuis la bibliothèque du thème. Vous aurez une base propre à personnaliser plutôt que de partir d’une page blanche en vous demandant où mettre le logo.
Étape 6 : Installer les plugins essentiels (et seulement ceux-là)
Les plugins WordPress, c’est comme les applications sur votre téléphone. Certaines sont indispensables. D’autres vous font perdre du temps et ralentissent tout.
Règle d’or : un plugin installé = un plugin dont vous avez VRAIMENT besoin. Pas « au cas où ». Pas « ça a l’air cool ». Pas « on ne sait jamais ».
Les 7 plugins indispensables pour débuter (et pas un de plus) :
- Yoast SEO ou Rank Math : optimiser votre référencement WordPress (choisissez-en UN, pas les deux)
- Wordfence : sécurité, pare-feu, garde du corps numérique
- UpdraftPlus : sauvegardes automatiques avant que tout parte en fumée
- WP Rocket (payant mais magique) ou WP Super Cache (gratuit) : accélérer votre site avec du cache
- Contact Form 7 ou WPForms : formulaire de contact (sinon comment vos clients vous contactent ?)
- Elementor (version gratuite) : créer vos pages en glissant-déposant des blocs comme des Lego
- Imagify ou ShortPixel : compresser vos images automatiquement
Vous en ajouterez d’autres plus tard selon vos besoins. Mais pour commencer, ces plugins WordPress essentiels suffisent. Le reste, c’est du gras inutile.
Installation (même niveau que le thème) : Extensions > Ajouter > Recherchez le nom > Installer > Activer
Étape 7 : Configurer les réglages de base (la partie chiante mais obligatoire)
Les réglages WordPress, c’est comme lire le mode d’emploi. Personne n’aime ça, mais si vous sautez cette étape, votre site fonctionnera comme une voiture sans huile : mal.
Réglages > Général
- Titre du site : le nom de votre entreprise (pas « Mon site WordPress »)
- Slogan : une phrase qui explique ce que vous faites en 8 mots max
- Langue : français (sauf si vous aimez l’interface en swahili)
- Fuseau horaire : Paris ou votre zone (sinon vos articles publieront à 3h du mat’)
Réglages > Lecture
- Page d’accueil : choisissez « Une page statique » (sauf si vous faites un blog)
- Visibilité pour les moteurs de recherche : DÉCOCHEZ « Demander aux moteurs de ne pas indexer ce site » Sérieux, vérifiez ça. J’ai vu 30 sites « invisibles » sur Google juste à cause de cette case cochée par erreur.
Réglages > Permaliens Choisissez « Titre de la publication ». Vos URLs seront jolies (monsite.fr/mes-services) au lieu de moches (monsite.fr/?p=42). Google préfère les jolies. Vos visiteurs aussi.
Réglages > Discussion Si vous ne voulez pas gérer 200 commentaires spams par jour, décochez « Autoriser les commentaires ». Vous les réactiverez plus tard si besoin.
Étape 8 : Créer vos pages essentielles (les bases du site adulte)
Un site WordPress professionnel ne peut pas avoir juste une page « Bienvenue sur WordPress ». Ça fait amateur. Vous valez mieux que ça.
Pages obligatoires pour avoir l’air sérieux :
- Accueil : votre vitrine, ce que les gens voient en premier
- À propos : qui vous êtes, pourquoi vous faites ça, pourquoi ils devraient s’en soucier
- Services ou Produits : ce que vous vendez/proposez
- Contact : formulaire + vos coordonnées
- Mentions légales : obligatoire légalement en France (éditeur, hébergeur, tout ça)
- Politique de confidentialité : obligatoire aussi (RGPD, cookies, données)
Pour créer une page (niveau CP) : Pages > Ajouter > Titre de la page > Écrivez deux phrases > Publier
Vous les remplirez correctement plus tard. Pour l’instant, créez la structure.
Ensuite : Apparence > Menus > Créez un menu > Ajoutez vos pages > Assignez-le à « Menu principal »
Hop, vous avez une navigation qui fonctionne.
Étape 9 : Optimiser WordPress pour le référencement (Google est votre ami, parfois)
Vous voulez être trouvé sur Google ? Faut bosser un minimum le SEO WordPress. Sinon votre site restera aussi invisible qu’une aiguille dans une botte de foin numérique.
Actions SEO de base (celles qui comptent vraiment) :
1. Installez Yoast SEO ou Rank Math (normalement fait à l’étape 6)
2. Configurez votre sitemap XML Le plugin SEO le génère automatiquement. Allez sur Google Search Console (gratuit) et soumettez votre sitemap (monsite.fr/sitemap.xml). C’est comme donner un plan à Google pour qu’il trouve toutes vos pages.
3. Optimisez vos images Des images de 5 Mo, c’est joli sur votre écran. Sur internet, c’est comme charger un éléphant dans un ascenseur. Ça passe, mais difficilement. Installez Imagify ou ShortPixel, ils compressent automatiquement.
4. Activez le HTTPS Le petit cadenas dans la barre d’adresse. Votre hébergeur vous donne un certificat SSL gratuit. Activez-le. Google pénalise les sites en HTTP. Et vos visiteurs pensent que vous vendez des pilules douteuses.
5. Créez du contenu utile Google classe les sites qui apportent de la valeur. Pas ceux qui répètent 50 fois « plombier Paris pas cher » en espérant un miracle. Rédigez des articles qui répondent aux questions de vos visiteurs. Le référencement naturel WordPress récompense la qualité, pas la triche.
Étape 10 : Tester et mettre en ligne (avant de crier victoire)
Vous êtes excité. Votre site est prêt. Vous voulez le partager à la Terre entière. Attendez 10 minutes. Vérifiez que tout fonctionne AVANT de faire votre pub.
Checklist de mise en ligne (à cocher religieusement) :
- ✅ Toutes les pages sont créées et accessibles
- ✅ Le formulaire de contact fonctionne (testez-le pour de vrai, envoyez-vous un message)
- ✅ Le site s’affiche correctement sur mobile (50% de vos visiteurs seront sur téléphone)
- ✅ Le site charge en moins de 3 secondes (testez sur GTmetrix ou PageSpeed Insights)
- ✅ Mentions légales et politique de confidentialité en place (éviter l’amende, c’est bien)
- ✅ Google Analytics installé (pour savoir si quelqu’un vient sur votre site)
- ✅ Sauvegarde complète faite (au cas où)
- ✅ Désactivé la case « Demander aux moteurs de ne pas indexer ce site » (revérifiez, sérieux)
Si tout est coché, félicitations. Votre premier site WordPress est officiellement vivant et prêt à affronter internet.
Créer un site WordPress en 2026 n’a rien de sorcier. C’est juste une succession d’étapes logiques. Hébergement, domaine, installation, sécurité, thème, plugins, réglages, pages, SEO, test. Dans cet ordre. Sans sauter les cases.
Ce que vous avez maintenant, c’est un site WordPress professionnel qui fonctionne. Pas encore parfait, pas encore rempli de contenu génial, mais opérationnel. Les fondations sont solides. Le reste viendra avec le temps.
Parce qu’un site WordPress mal configuré dès le départ, c’est des mois de galère à corriger les erreurs. Autant bien faire les choses maintenant.
Maintenant, au boulot. Votre site ne va pas se remplir de contenu tout seul. Et si quelque chose ne fonctionne pas, respirez, Google est votre ami, et les forums WordPress regorgent de gens qui ont eu le même problème que vous.
Bienvenue dans le club des propriétaires de sites WordPress. Vous allez passer beaucoup de temps ici.
FAQ Questions Réponses
Un plugin de cache ne suffit pas si d'autres éléments ralentissent votre site. Les images trop lourdes, les requêtes externes non optimisées, un hébergement WordPress saturé ou une base de données encombrée peuvent annuler les bénéfices du cache. Le cache accélère l'affichage des pages déjà visitées, mais ne corrige pas les problèmes de fond comme les révisions WordPress accumulées.
Ce n'est pas le nombre de plugins WordPress qui compte, mais leur qualité. Un seul plugin mal codé peut ralentir votre site plus que 20 plugins légers et bien optimisés. Privilégiez des plugins reconnus, régulièrement mis à jour, et testez systématiquement votre vitesse WordPress après chaque installation avec GTmetrix ou PageSpeed Insights.

